Ah ta main douce que ma main caresse,
ah ton beau corps où j'ai trouvé ma paix,
ton regard calme, ton rire bien-aimé,
qu'efface heure après heure ma tristesse...
Qui étais-je lorsque tu n'étais pas?
Que faisais-je sans toi? Je ne sais guère.
Pourquoi si tard as-tu apaisé ma guerre?
Pourquoi j'ai du t'attendre des années?
Ah ma mie, comme es tout impénétrable,
combien de solitude j'ai parcouri,
quel monde ont fait les dieux incompréhensible.
Mais au bout, ce mystère devient aimable,
nous sommes ensemble, quoique si tard, ma mie,
et tout (ou presque) devient presque possible...
Elías F. Gómez García